19.3.10

À maneira socialista

Lê-se e chega-se a duvidar se teremos percebido bem: um político norte-coreano, próximo do líder Kim Jong-Il, com responsabilidades na reforma monetária levada a cabo naquele país asiático ― um dos poucos "paraísos" comunistas da actualidade ― terá sido condenado à morte e executado por ser deliberadamente responsável pelo falhanço da dita reforma. Havia que encontrar um bode expiatório. Nada mais fácil. Nem surpreenderia se o putativo sabotador tivesse confessado publicamente o seu acto contra-recolucionário, levado a cabo a soldo de qualquer potência capitalista estrangeira. Duas questões: o que terá a dizer o camarada Bernardino Soares? O que mantém tão ocupados os media portugueses que não lhes deixa espaço para dar notícias como esta?
«Un proche de Kim Jong-il exécuté pour avoir «ruiné l'économie» Un haut dignitaire nord-coréen a été victime d’une purge et aurait été exécuté pour avoir « ruiné l’économie nationale » Il fallait bien trouver un responsable à l’échec de la réforme monétaire lancée en 2009 en Corée du Nord et qui avait provoqué des émeutes dans tout le pays. Pak Nam-ki, un responsable nord-coréen des finances, ancien directeur du Parti communiste pour la planification et les finances, aurait été exécuté la semaine dernière dans une caserne de la capitale Pyongyang, a rapporté jeudi 18 mars la presse sud-coréenne. Limogé au début du mois dernier, il était accusé d’avoir « ruiné délibérément l’économie nationale », a indiqué l’agence. Ni le ministère sud-coréen de l’unification ni les services de renseignement n’ont confirmé l’information. Âgé de 77 ans, Pak Nam-ki a payé, selon l’agence de presse sud-coréenne Yonhap, l’échec de la réforme monétaire, première réévaluation du won en dix-sept ans qui visait à juguler l’inflation et à enrayer les transactions au marché noir, mais a eu l’effet contraire d’alimenter l’inflation et d’accentuer la pénurie en produits alimentaires. (...) La presse sud-coréenne avait indiqué début février que Pak Nam-ki avait été démis de ses fonctions par le numéro un nord-coréen, Kim Jong-il, à la suite de la réévaluation du won en novembre. Chargé de réformer une économie moribonde, il faisait partie de la garde rapprochée du leader nord-coréen et l’accompagnait fréquemment dans ses tournées à travers le pays. Si son exécution « est confirmée, cela prouve que le régime veut tout faire pour calmer la population. »

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