A esquerda suíça pretendia alterar o regime vigente na Confederação Helvética, no qual todos os cidadãos adultos de sexo masculino são soldados na reserva, prontos a entrar em acção, e conservam consigo a sua arma.
Em referendo a maioria dos suíços decidiu manter o actual regime.
Uma boa notícia, numa Europa cada vez mais pusilâmine, à mercê da pressão e da violência das hordas islâmicas, cujo ingresso é promovido por governos que atraiçoam o seu dever de zelar pela segurança e integridade económica, social e cultural dos seus países:
Une Suisse fortement divisée. L’initiative «Pour la protection face à la violence des armes» a créé une ligne de fracture claire. Ce n’est pas tellement un Röstigraben qui a défini les fronts, mais une nette séparation entre les villes et les campagnes. Hier, la vision traditionaliste des régions où la chasse et les sociétés de tir sont encore bien implantées l’a emporté face à un mode de vie plus urbain.
Pour preuve, ce sont les cantons les plus campagnards qui détiennent le record du non. En tête de liste, Appenzell Rhodes-Intérieures qui a rejeté l’initiative à plus de 72%, suivi de près par Obwald (71%), Schwytz ou Uri (tous deux à 70%). Dans les autres cantons, le score est plus serré. Genève (record national du oui avec 61%), Vaud, Neuchâtel, Bâle-Ville ou Zurich (avec seulement 4000 voix d’écart) comptent parmi les rares centres urbains qui ont réussi à faire basculer le résultat dans le camp du oui.
Partout ailleurs, dans les cantons qui possèdent de plus petites villes – comme par exemple le Valais, Fribourg, le Tessin, Lucerne ou Schaffhouse – la campagne l’a emporté avec un non situé aux environs de 60% des votes. Seule exception à cette séparation ville-campagne, le Jura, canton traditionnellement antimilitariste, qui a accepté de peu l’initiative sur les armes avec 52% des voix.
Très forte participation
Au final, le peuple suisse a donc rejeté l’initiative par 56,3% des voix contre 43,7% de oui et 17,5 cantons contre 5,5. Seule contre le Conseil fédéral et les trois partis bourgeois, la gauche n’a pas réussi à mobiliser bien au-delà de son électorat naturel. Quelques sections de femmes et de jeunes du camp bourgeois se sont engagées en faveur de l’initiative. Mais ce soutien n’aura pas suffi. Une nette majorité des Suisses a clairement affiché son attachement au principe du citoyen soldat, comme le relevait hier le camp des vainqueurs. C’est, au final, un très mauvais signal pour le Groupe pour une Suisse sans armée (GSsA) à la base du projet de l’initiative.
L’émotion suscitée par les arguments de la gauche sur le nombre de suicides et de crimes commis avec l’arme d’ordonnance s’est visiblement effritée au fil de la campagne. Les premiers sondages prévoyaient plus de 56% de oui. Les changements effectués par l’armée entre la récolte des signatures et le scrutin d’hier sont une piste d’explication. La grande muette a notamment créé un registre des armes d’ordonnance, supprimé les munitions de poche et autorisé le dépôt du fusil d’assaut à l’arsenal.
Read more at extremecentre.orgReste que les Suisses se sont sentis concernés par le débat. La participation est forte. Elle a atteint 49,18%. Un chiffre très élevé pour une initiative populaire, ce d’autant plus qu’il s’agissait du seul sujet fédéral de ce scrutin et que, dans beaucoup de cantons, il n’y avait aucune autre votation.
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