Estão no seu direito, ainda que, dado o carácter informativo do anúncio - que explicava aos lioneses o carácter católico da festa de 8 de Dezembro -, ainda deviam agradecer à Igreja que está em Lyon.
Cabe agora a palavra aos católicos: o pasquim é de distribuição gratuita; mas se não houver quem lhe pegue, terá o destino que merece.
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A Lyon, «20 minutes» refuse une publicité du diocèse
Le quotidien gratuit n’a pas voulu publier un encart du diocèse de Lyon qui entendait promouvoir le caractère religieux du 8 décembre
La page de publicité incriminée (voir les 4 pages ici).
Le 8 décembre, à Lyon, est-il une fête religieuse ou une fête laïque ? C’est tout l’enjeu de la polémique qui a opposé le diocèse à l’édition lyonnaise du quotidien « 20 minutes » : le journal a en effet refusé à l’Église la possibilité de payer une publicité dans ses pages pour promouvoir le caractère religieux de cette journée.
Entre Rhône et Saône, tous les 8 décembre depuis 150 ans, on met des lampions aux fenêtres. La tradition perdure, exploitée par la municipalité, qui en a fait une « fête de la lumière » d’envergure nationale, voire internationale, en invitant les artistes du monde entier à illuminer les façades des bâtiments de la ville. Or, ce que l’on ignore parfois, c’est que le 8 décembre marque pour les catholiques la fête de l’Immaculée Conception. Et que cette tradition des lumières a été instituée par les Lyonnais en 1832 pour marquer leur reconnaissance à Marie, qui les aurait protégés du choléra.
Une origine religieuse que l’Église, à Lyon s’efforce, depuis quelques années, de remettre en valeur, en organisant des processions, des célébrations dans la plupart des églises, et en le faisant plus largement savoir. C’est dans cet objectif que le diocèse avait réservé l’achat de quatre pages dans l’édition lyonnaise du journal gratuit « 20 minutes » : il s’agissait d’expliquer le sens religieux de la fête par un mot du cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon, et d’indiquer les lieux où les catholiques peuvent se retrouver pour prier. Las, au dernier moment, mardi, la régie publicitaire du quotidien gratuit a estimé la publicité irrecevable, refusant de la publier.
20 minutes invoque la ligne éditoriale
Dans un premier temps, le diocèse a accepté de négocier : le cardinal modifiait son texte, à la demande de l’éditeur, pour préciser qu’il n’invitait à prier que « les catholiques », et renonçait à l’un des sept points préconisés pour ce 8 décembre, à savoir « prendre un temps de prière ». Un premier accord avait donc été trouvé, avant que la régie ne revienne à la charge, le mardi soir, exigeant que le texte de la prière « Je vous salue Marie » soit purement et simplement supprimé. Ce que l’Église a refusé : les quatre pages figurent donc en bonne place sur le site du diocèse de Lyon. Mais on ne pouvait les lire dans le « 20 minutes » daté du 8 décembre.
Le quotidien gratuit est, au plan légal, dans son droit : la loi laisse une grande liberté au responsable d’un journal, qui peut à tout moment interrompre la diffusion d’une publicité qui serait « contraire aux lois et réglementations en vigueur, ou qui serait contraire à la bonne tenue, la bonne présentation ou l’image de marque du support ». Il n’a pas à justifier de son refus.
Les responsables de « 20 minutes » se justifient, en invoquant la ligne éditoriale d’un journal « d’information sans opinion ». Cela concerne non seulement, disent-ils, les articles, mais aussi « tout l’environnement, et notamment la publicité ». Il s’agit, ajoutent-ils même, d’une « posture éthique ». Pas de promotion pour une religion donc, car ce serait franchir « une limite non négociable », prétendent-ils, ignorant, semble-t-il, le caractère très particulier de cette fête lyonnaise, qui a toujours su mêler les aspects laïcs et religieux, sans que personne n’y trouve à redire. Depuis plus de 150 ans.Read more at www.la-croix.com
Isabelle DE GAULMYN
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