15.1.11

Franquistão: crónica de uma catástrofe provocada

Num texto de 1985, um jornalista francês antecipa as consequências previsíveis, ainda que, possivelmente, não desejadas, da imigração islâmica massiva na França, rumo a uma paz e convivência idealizadas, sem "racismo" - como se de raças e não de culturas e religiões se tratasse -, quando «o soar dos sinos não for mais frequente que o grito do muezzin».

Os resultados destes movimentos de imigração e não-assimilação - antes pelo contrário, de imposição da cultura de chegada sobre a de acolhimento - começam hoje a ser evidentes, e isto ainda não e nada. Quando os franceses, os culturalmente franceses, se levantarem contra o estado e o rumo das coisas, vai ser bem pior.

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Un événement, dont l’importance a, sans doute, échappé à l’opinion publique, parce que la presse n’en a pratiquement pas fait état, vient de se passer en France. À l’initiative de la mosquée de Paris, quatre cents associations, ainsi que des personnalités musulmanes venues d’Algérie, du Sénégal, de Mauritanie, de Turquie, de Tunisie et autres lieux - et, parmi, elles, M. Roger Garaudy, présenté par les organisateurs comme « le plus grand penseur de France » - se sont rassemblés à Lyon. Ils venaient y parler de l’islam en France, de la nécessité du rassemblement de la communauté musulmane, et des actions à mener pour « la reconnaissance de ses aspirations culturelles et religieuses » .

Que cet événement soit important, il faut être aveugle et sourd pour ne pas le comprendre. Il est, entre mille autres, un des signes de ce qui sera, dans la prochaine décennie, un des plus grands bouleversements historiques qu’aura connu notre pays : la naissance d’un islam français. Le journal « Libération ›› a parfaitement vu et résumé les données du problème : La grande provocation faite à la société française est de changer son modèle d’intégration des communautés d’origine étrangère qui se sont, jusque-là, sédimentées autour du socle gallican, par pure et simple assimilation. Cette communauté franco-arabe retrouve, massivement, son « identité » religieuse (islamique). La question est, donc, celle de « l’invention de l’islam français » et de la structuration de la communauté musulmane française.

Tout se joue, donc, sur la capacité d’assimilation et d’intégration de la société française et dans la volonté d’être assimilés des immigrants arabo-musulmans. La machine à assimiler française avait, jusqu’à ce jour, parfaitement fonctionné, intégrant, au début du siècle, la vague des immigrants d’Europe centrale, puis la vague italienne et polonaise. Tous ces immigrants de souche et de culture européenne ressentaient comme un honneur et un privilège de devenir français. La dernière vague d’immigration, massivement maghrébine, elle, ne rêve plus d’assimilation, bien au contraire ! Elle proclame violemment sa différence et clame et réclame son « identité » arabe et musulmane.

Pour nombre d’hommes politiques et d’intellectuels, il s’agit donc, pour la France, de recevoir une communauté porteuse d’une culture et d’une identité « autres », et irréductibles, et d’accepter de devenir à la fois, pluri-ethnique et bi-culturelle. C’est ce que dit M. Chevènement : La France du XXI siècle, que vous le vouliez ou non, aura une composante islamo-méditerranéenne. C’est un fait et un bienfait. La logique de cette non-assimilation de la communauté arabo-musulmane - de plus en plus nombreuse, dans une France de plus en plus vieillissante - exige que ce soit la France qui se modifie et qui renonce à son identité d’origine. Et cette «modification» doit commencer à l’école. C’est là que se prépare la mutation historique d’où naîtra une France islamo-chrétienne et arabo-franque. C’est à l’école que les nouveaux petits Francais se fondront dans le moule de la double culture nationale. C’est ce que propose le rapport demandé par le ministre de l’éducation nationale à Jacques Bergues professeur au Collège de France et islamologue distingué. Ce rapport veut une pédagogie interculturelle, car, explique-t-il, la culture à laquelle nous avons à former tous les élèves doit, désormais, s’enrichir de l’apport des cultures autres, dont les enfants sont les vecteurs. ll faut, donc, faire entrer la culture des enfants et l’immigration dans le système de l’enseignement, et cela, dès la maternelle, dans les chants, les jeux et les contes… Il faut ouvrir la culture nationale, notamment à travers l’enseignement de l’histoire et du français, aux cultures islamo-méditerranéennes. Et quiconque refusera ce projet sera, bien entendu, taxé de racisme et sidéré, devra se taire. Comme l’a dit, superbement, Yvan Levaï, lors d’une réunion de « S.o.s. Racisme » : Quand le bruit de la cloche ne sera pas plus normal que le muezzin, cette société ne sera plus raciste.
Or, l’erreur - ou le piège - est de poser le problème de l’immigration en terme de racisme, alors qu’il est religieux et culturel - qu’il s’agit, en fait, d’un immense problème de civilisation. Fernand Braudet; qui a passé sa vie à étudier les civilisations et la Méditerranée, va au cœur du problème quand il écrit dans son livre « L’Identité de la France »: Je n’ai rien contre les mosquées qui s’élèvent en France, de plus en plus nombreuses et fréquentées. Mais elles sont le signe de l’assimilation refusée, impossible, pour le moins très lente et difficile, de musulmans d’Afrique du Nord qui ne viennent chercher chez nous que du travail. Car l’islam n’est pas seulement une religion, c’est une civilisation plus que vivante, une manière de vivre.

Que la civilisation, « la manière de vivre » de l’islam, même devenu français, soit compatible avec la civilisation et la manière de vivre de la vieille nation judéo-chrétienne que nous sommes, il faut vivre dans les nuées pour le croire. L’islam, « civilisation plus que vivante », n’a jamais toléré une autre religion, une autre culture, d’autres mœurs, que les siennes. L’islam convertit et assimile. Partout, dans notre siècle, le monde musulman a soit rejeté, soit « converti » les religions minoritaires. La Turquie a éliminé les Arméniens et les Grecs. Le christianisme n’a plus de réalité en Afrique du Nord. Alexandrie est désormais uniquement arabe. Le Liban, ultime pays de coexistence pacifique, éclate sous nos yeux. Pas d’églises en Arabie saoudite, mais on va élever une mosquée colossale à Rome. La seconde religion de France est, d’ores et déjà, l’islam. Or, le jour où, selon la péroraison de M. Levaï, « le cri du muezzin sera aussi normal, en France, que le bruit de la cloche ». Quand, alors, cette très vieille nation appelée France aura vécu.

Jacques DOUYAU, 1985.

Info rapportée par Denfer, merci à lui.
Chronique d'un désastre annoncé : naissance d'un islam français

À lire absolument ! Une chronique prophétique formidable de lucidité de Jacques Douyau, journaliste et éditorialiste de La Dépêche du Midi. Elle serait parue dans le Midi Libre en 1985 selon le blog Echo du Pays qui en affiche la page scannée.

Tout était dit, c’était il y a 25 ans. Que n’avons-nous pas entendu le discours d’un Jacques Douyau en 1985, au lieu de prendre les vessies d’intellectuels autoproclamés pour des lanternes, d’accepter les trahisons et les lâchetés d’une classe politique sans vision ni courage, et de plier l’échine devant le discours fascisant d’un antiracisme dévoyé et de ses suppôts, qui nous ont menés là où nous nous trouvons hélas 25 ans plus tard.

Nous vous invitons à lire attentivement chaque ligne de cette chronique. Nous en avons surligné des passages, mais notre choix fut aussi arbitraire que difficile, chaque ligne de cette chronique étant pleine de sens. Vous pouvez lire la chronique au format d’origine en cliquant sur l’image ci-dessous, ou lire la retranscription textuelle que nous en donnons ci-après.

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