24.10.10

Intifada disfarçada

Um autor do Le Figaro observa, muito justamente, que a violência a que se assistiu esta semana em França não foi obra das organizações que se manifestaram contra a reforma da segurança social de Sarkozy, mas sim de bandos de indivíduos residentes em bairros sociais ― beneficiários, portanto, do apoio do estado francês ―, alguns emigrantes, muitos descendentes de emigrantes que desprezam a cultura francesa e a civilização ocidental, cultura que os põe na escola, civilização que, num gesto suicida, os acolhe e subsidia.
Se os autores destas acções de guerrilha urbana forem, na sua maioria, como se pensa, muçulmanos, essas acções têm um nome: intifada ou insurreição islâmica. Mais não são que os primeiros episódios de uma guerra civil que eclodirá quando os muçulmanos forem suficientemente numerosos para se sentirem confiantes de que sairão vencedores de um conflito mais generalizado e devastador, com outras armas.

Veja-se:
http://nadadistoenovo.blogspot.com/2010/01/efeitos-corrosivos.html
http://nadadistoenovo.blogspot.com/2010/01/efeito-corrosivo-macedonia.html
http://nadadistoenovo.blogspot.com/2009/12/os-minaretes-e-o-adhan.html
http://nadadistoenovo.blogspot.com/2010/02/diagnostico-exposicao-e-plano-para-opor.html
http://nadadistoenovo.blogspot.com/2010/01/minaretes-no-al-andalus.html

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Tous les lycéens ne sont évidemment pas des casseurs. Mais les casseurs de ces derniers jours- et ce mercredi matin encore, dans le centre de Lyon - sont bel et bien des lycéens. Ceux-là viennent, majoritairement, des cités-ghettos. Les encapuchonnés ne défilent pas pour défendre la retraite à 60 ans, ni même le système de protection sociale qui a pu attirer leurs parents ou leurs grands-parents. Ils ont là pour en découdre avec la République, sa culture et ses symboles les plus visibles: les forces de l'ordre, les écoles. C'est ainsi qu'un collège a été incendié au Mans. Les scènes de guérillas urbaines qu'ils reproduisent ressemblent beaucoup aux images d'intifadas des jeunes palestiniens s'affrontant aux forces israéliennes. Comparaison n'est pas raison, mais il y a, dans ces insurrections ethniques d'une jeunesse de culture souvent musulmane, le même rejet d'un Etat vu comme colonisateur et oppresseur. Les ensauvagés, chaque fois plus intrépides et organisés, rappellent l'échec de leur intégration.
Ces razzias contredisent les berceuses qui assurent que la France maîtrise son immigration de peuplement. "L'intégration fonctionne", assure par exemple l'ancienne plume de Jean-Pierre Raffarin à Matignon, Hakim El Karoui (Le Monde, 10-11 octobre). Il y a bien sûr de nombreuses réussites qui devraient être davantage valorisées. Mais la France est, n'en déplaise aux bien-pensants, le seul pays d'Europe à connaître de telles fractures identitaires, qui séparent désormais la jeunesse et dérivent de plus en plus en affrontements civils. L'Allemagne, qui vient de reconnaître l'échec de son approche multiculturelle, n'est pas pour autant confrontée à ces explosions de haine et, en fait, de racisme anti-Français. Il est donc urgent d'ouvrir les yeux sur cette réalité, que beaucoup cherchent à nier à mesure qu'elle devient plus visible. Ce qui s'observe chez ces voyous, c'est un refus de s'intégrer dans une société qu'ils rejettent culturellement. C'est à ce défi que doit s'atteler la République.
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